Qu’est-ce que les soft skills et pourquoi sont-elles si importantes ?

Qu’est-ce que les soft skills et pourquoi sont-elles si importantes ?

22 septembre 2025 Non Par Arthur Chartiou

Trouver un emploi n’est pas forcément aussi facile pour les diplômés. En effet, les employeurs se concentrent avant tout sur les qualifications académiques. Par ailleurs, les valeurs humaines du candidat sont également prises en compte. Découvrez à travers ce guide l’importance des soft skills aux yeux des recruteurs.

Soft skills, valeurs d’un professionnel

Chaque entreprise cherche le meilleur candidat pour chaque poste. Raison pour laquelle chaque offre d’emploi affiche déjà les compétences requises pour ceux qui vont postuler. Certes, les candidats qui auront plus de chance sont ceux qui répondent aux critères techniques, d’où les hard skills. Par contre, sachez que les recruteurs regardent également les soft skills. Les candidats sont évalués au préalable sur leurs valeurs, à ne citer que l’esprit d’équipe.

Dès l’entretien, l’employeur peut juger vos aptitudes à travailler en équipe. La capacité d’adaptation et d’autres valeurs seront également considérées. Si vous postulez pour un poste à responsabilité, le recruteur insistera sur vos capacités managériales. Une fois que vous décidez de répondre à une offre d’emploi, pensez à l’avance aux qualités humaines requises par le recruteur. Prévoyez déjà des réponses adéquates, sans mentir sur vos compétences techniques et votre personnalité.

importance soft skills

Soft skills, piliers du développement de l’entreprise

Pas question d’engager une personne qui n’a pas de soft skills adaptés à un poste donné. Pour un manager par exemple, il devrait être bienveillant, communiquant et ayant le sens de la responsabilité. Chaque entreprise devrait ainsi avoir une équipe RH solide et compétente pour détecter les bons profils.

Alors que vous êtes à la recherche d’un emploi, développez vos soft skills. Intégrez une communauté où vous pourrez développer vos talents et apprendre réellement à communiquer avec les autres. N’hésitez pas à effectuer un stage pour découvrir le monde professionnel. Quel que soit votre futur poste, vous aurez à collaborer avec des collègues. La vie en communauté s’apprend, car tout le monde n’a pas le même tempérament ni la même personnalité. Il convient de prendre le temps de connaître ses collaborateurs pour s’intégrer plus aisément dans la communauté.

Equilibrer les hard skills et soft skills

Quelles que soient vos qualifications, les valeurs humaines restent très importantes. Une personne pourrait avoir le diplôme le plus considérable pour exercer un métier de grande envergure, mais n’a pas forcément les qualités humaines pour obtenir des bons résultats et collaborer avec les autres. Par exemple, un responsable marketing devrait être un véritable communicant : rassembler les informations nécessaires sur les clients, établir une bonne organisation au sein de l’équipe, négocier avec les clients et prospects, etc. Une personne qui n’est pas capable de communiquer avec les autres ne sera pas à l’aise à son travail et ne fera qu’ennuyer toute l’équipe.

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Globalement, les recruteurs privilégient les candidats dotés d’esprit d’équipe. Quel que soit le poste à occuper, il faut travailler avec les différents collaborateurs, y compris les supérieurs hiérarchiques et les subordonnés. Il convient d’avoir une bonne capacité d’adaptation pour pouvoir travailler dans la diversité et atteindre des objectifs communs. 

Développer et mesurer ses soft skills : méthodes et outils

Pour rendre les compétences comportementales visibles et valorisables, il est utile d’adopter une démarche structurée de développement professionnel. Au-delà des entretiens, misez sur des dispositifs concrets : intelligence émotionnelle, créativité et résilience peuvent être travaillées et attestées via un e-portfolio, des micro-certifications ou un bilan de compétences. Des outils d’évaluation comme l’évaluation 360° ou des mises en situation professionnelles permettent d’objectiver des progrès mesurables (par exemple : amélioration des délais, baisse des conflits internes, hausse de l’autonomie sur projet). Le recours au mentorat, au coaching et à des ateliers pratiques favorise l’apprentissage en situation réelle et renforce l’employabilité sur le long terme sans se contenter d’arguments théoriques.

Concrètement, élaborez un plan personnel avec des objectifs opérationnels (indicateurs de performance, jalons de formation, retours réguliers) et multipliez les expériences transverses : projets interservices, missions temporaires ou bénévolat professionnel permettent d’accroître la mobilité interne et la polyvalence. Privilégiez des formats courts et répétés comme le microlearning et les simulations pour ancrer de nouvelles habitudes comportementales. Pour approfondir ces approches et trouver des ressources pratiques, consultez l’article du site internet Conso Crédit qui propose des pistes complémentaires sur la formation continue et l’évaluation des compétences non techniques.

Intégrer les compétences comportementales au parcours professionnel

Au-delà de la formation et de l’évaluation ponctuelle, il est pertinent d’installer les soft skills au coeur du parcours professionnel : dès l’onboarding, formalisez des objectifs de développement (par exemple gestion du stress et prise de décision) et reliez-les à des jalons de carrière. Favorisez le job crafting en laissant aux collaborateurs la possibilité d’ajuster leurs missions pour exercer et renforcer leur pensée critique et leur capacité de résolution de problèmes dans des contextes réels. La reconnaissance systématique des progrès (feedback continu, revues de compétences) transforme des qualités intangibles en leviers concrets de motivation et réduit le turnover en améliorant la satisfaction au travail.

Côté outils, expérimentez des dispositifs ludiques comme la gamification pour stimuler l’engagement, et mettez en place des indicateurs qualitatifs via des learning analytics afin d’ajuster les parcours de formation et les parcours de carrière. Des initiatives telles que des ateliers de prise de décision, des simulations de gestion de crise ou des binômes d’observation renforcent l’apprentissage par l’expérience et préparent à des formes de leadership situationnel. Enfin, documentez ces démarches dans des référentiels internes pour que les talents identifiés puissent être promus ou repositionnés selon des critères comportementaux mesurables.

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Renforcer l’impact des soft skills au quotidien

Pour aller au‑delà des bilans et des formations ponctuelles, il est utile d’installer des pratiques quotidiennes qui transforment des intentions en habitudes observables. Misez sur des rituels simples et reproductibles : courtes rétrospectives hebdomadaires, sessions d’écoute active en binôme, micro‑exercices de communication non verbale et défis de curiosité pour stimuler l’esprit d’initiative. Ces micro‑habitudes (journaux de bord, rotations de rôle, mini‑projets transverses) permettent de travailler l’empathie, assertivité et curiosité dans la durée, tout en favorisant un mindset de croissance où l’erreur devient source d’apprentissage. L’intégration de ces routines au rythme de l’équipe réduit la friction lors des changements de poste et renforce la capacité d’adaptation par l’expérience concrète plutôt que par la seule théorie.

Sur le plan opérationnel, formalisez une cartographie des comportements clés par fonction et reliez‑les à indicateurs simples et actionnables (fréquence des retours pairs, nombre d’initiatives transverses, taux de participation aux ateliers). Déployez une boîte à outils d’observation (grilles d’entretien structurées, guides de feedback) pour rendre le suivi accessible aux managers et aux collègues. En combinant rituels, indicateurs légers et apprentissage par l’action, vous rendez les compétences comportementales tangibles et mobilisables, et vous créez un terreau propice à l’innovation collective et à l’évolution professionnelle durable.